Photo scolaire : ses contraintes
La difficulté de contenter tout le monde
La difficulté de contenter tout le monde en photo scolaire est souvent un défi pour les photographes. Chaque élève a ses propres préférences en termes de pose, de style et même de retouches. Certains peuvent être très critiques de leur apparence, tandis que d'autres peuvent être plus détendus à ce sujet.
Les photographes doivent jongler avec les attentes des élèves, des parents et de l'établissement scolaire lui-même. Ils doivent trouver un équilibre entre capturer des images qui reflètent fidèlement l'individu tout en maintenant une certaine cohérence visuelle dans l'ensemble des photos de l'école. Cela peut être difficile, surtout compte tenu du nombre d'élèves à photographier dans un laps de temps limité.
De plus, les photographes doivent souvent naviguer à travers les contraintes budgétaires et les exigences logistiques, ce qui peut compliquer encore davantage la tâche. En fin de compte, ils font de leur mieux pour fournir des photos de qualité qui plaisent à la majorité, tout en sachant qu'il est impossible de satisfaire tout le monde à 100 %.
Ecoles comment réagir face aux critiques ?
Lorsque quelqu'un dit "Je n'aime pas ma photo", une réponse empathique et encourageante peut aider à atténuer leur mécontentement. Voici quelques façons de répondre à cette déclaration :
1. Validation des sentiments : "Je comprends que tu puisses ne pas être totalement satisfait(e) de la photo. Il est normal de se sentir ainsi parfois."
2. Encouragement : "Ne t'en fais pas, cela arrive à beaucoup de gens. Les photos peuvent parfois être difficiles à aimer."
3. Positivité : "Même si tu n'aimes pas celle-ci, il est possible que ce n’était le bon jour pour te photographier"
4. Perspective : "Rappelez-toi que la perception que tu as de toi-même peut parfois être différente de ce que les autres voient. Tu es magnifique(beau) tel(le) que tu es."
5. Options : "Si tu as des idées sur la façon dont tu aimerais que la photo soit, je suis ouvert(e) à les entendre. Nous pourrions en savoir plus sur chacun des élèves via un questionnaire.
6. Soulignez les aspects positifs : "Même si tu n'es pas entièrement satisfait(e), essaie de remarquer quelques aspects que tu aimes bien dans la photo. Parfois, cela peut changer notre perception globale."
Rappel de l'importance de la mémoire : "Rappelez-toi que cette photo capture un moment spécifique de ta vie, même si tu ne l'aimes pas totalement. Elle peut devenir un souvenir précieux à l'avenir."
Concernant le passage des élèves en Collège, Lycée
Il semble parfois qu’il puisse y avoir une préoccupation quant à la rapidité et à l'efficacité de la prise de vue, au détriment de la convivialité.
Lors du passage des élèves, nous disposons de seulement 15 minutes pour réaliser les photos de groupe et individuelles des collégiens.
Si nous devons réaliser les photos de groupe en extérieur, une durée de 20 minutes est nécessaire, nécessitant ainsi plus de temps pour le déplacement et l'organisation. Malheureusement, tant vous que moi, nous devons composer avec des plannings de passage serrés. Chaque minute compte et ces 5 minutes supplémentaires sont cruciales pour assurer la qualité des photos.
Cependant, de nombreux professeurs peuvent ne pas être conscients que des retards de classes de 5 à 10 minutes sont parfois observés, ce qui réduit d'autant la durée disponible pour chaque séance.
Dans ces situations, les classes suivantes arrivent souvent en même temps que celles qui ont pris du retard, créant un engorgement supplémentaire. Pour respecter les plannings, la seule solution est d'accélérer le rythme, ce qui peut parfois être difficile et donner cette impression de rapidité d’exécution.
Il est crucial que les professeurs soient conscients de ces contraintes de temps. En tant que professionnel, je m'efforce de compenser au mieux cette problématique, mais je n'ai malheureusement aucune solution lorsque des classes arrivent en retard. Je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour rectifier les problèmes liés aux horaires et assurer des séances de photos aussi fluides, conviviales que possible.
Le sentiment de manque d'attention du photographe
Il semble que certains élèves n’ont pas eu un sentiment d'attention avec le photographe. "la phrase : c'est dommage qu’il n’ait pas pris le temps de les mettre à l'aise et de leur permettre de poser confortablement".
Je suis d'accord que la durée implique sur le ressenti. Les séances de photos devraient être des moments joyeux et détendus, surtout lorsqu'il s'agit de capturer des souvenirs précieux, mais que tout moment de ce type nécessite un temps plus ou moins long pour chaque élève. Mais la spécificité de la photo scolaire avec une durée faible peut influer sur le ressenti.
Il est vrai que la durée limitée de chaque séance peut donner l'impression à certains élèves d'être un simple numéro parmi tant d'autres, sans qu'une véritable relation personnalisée ne puisse être établie entre le photographe et son modèle. Malheureusement, avec seulement 20 secondes pour créer ce lien, il est difficile de garantir une expérience optimale pour chaque élève, surtout lorsque nous travaillons avec un groupe aussi important que plus de 500 élèves.
Je vous laisse juger si, dans ces conditions, il est réaliste de réussir à satisfaire pleinement tous les élèves. Nous faisons de notre mieux pour offrir une expérience positive à chacun, mais comprenez que des limitations de temps puissent limiter notre capacité à personnaliser chaque séance.
La tendance actuelle chez les adolescents est de privilégier un sourire fermé, surtout chez les filles qui évitent de montrer leurs dents lors d'un sourire ouvert, souvent influencées par les normes des réseaux sociaux. De leur côté, les garçons préfèrent souvent un sourire plus sérieux et moins éclatant. Cette diversité de préférences complique notre tâche, car nous devons concilier les souhaits des adolescents avec ceux de leurs parents, qui peuvent rechercher un sourire plus traditionnel et éclatant
Trouver un équilibre entre ces attentes divergentes est un défi complexe. En seulement 20 secondes, nous devons analyser la personnalité de chaque élève et répondre à ses désirs subtils. Notre expérience dans cette analyse comportementale est précieuse, mais elle ne garantit pas la satisfaction de tous, car chacun a une vision différente de la manière dont il souhaite être représenté.
Les commentaires des élèves et des parents sont également très utiles dans ce processus. Il est important de se rappeler que c'est l'élève qui dispose du coupon photo. S'il se sent à l'aise et valorisé dans sa représentation, il partagera son portrait avec ses parents. Mais s'il ne se reconnaît pas dans l'image, il risque de ne pas partager le coupon. Les parents, quant à eux, peuvent avoir des attentes différentes, recherchant souvent un sourire éclatant et joyeux.
Naviguer entre ces différentes attentes demande une grande sensibilité et une écoute attentive de chaque individu. Malgré nos efforts pour répondre à ces demandes variées, il est parfois difficile de faire un choix qui satisfasse pleinement tout le monde.
RESUMONS
Comparé à d'autres photographes scolaires, mon taux de réussite est souvent supérieur, car j'analyse rapidement chaque individu afin d'obtenir le meilleur résultat possible dans un laps de temps court. Cependant, il est important de noter que la perception de soi peut parfois différer de ce que les autres voient. Il m'arrive souvent de demander à des élèves de regarder la photo de leur ami(e) et leur réaction peut être positive alors que la personne en photo peut avoir une perception différente d'elle-même.
Je considère ces remarques comme une opportunité constante de progresser dans ma quête de qualité de service. Je m'implique émotionnellement dans mon travail et je suis déterminé à fournir des photos scolaires qui répondent aux attentes et reflètent la personnalité de chaque élève.
Pourquoi nous n'aimons pas nous voir en photo?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes n'aiment pas se voir en photo :
1. Perception de soi : Certaines personnes peuvent avoir une perception négative d'elles-mêmes et être critiques à l'égard de leur apparence physique. Elles peuvent se concentrer sur des détails qu'elles n'aiment pas ou sur des imperfections qu'elles perçoivent.
2. Pression sociale : Les normes de beauté et les idéaux esthétiques véhiculés par les médias et la société peuvent exercer une pression sur les individus, les poussant à se comparer à des standards irréalistes et à être insatisfaits de leur apparence en photo.
3. Confort personnel : Certaines personnes peuvent se sentir mal à l'aise ou peu sûres d'elles lorsqu'elles sont prises en photo, ce qui peut se traduire par une appréhension ou une aversion à l'idée de se voir en image.
4. Expérience passée : Des expériences négatives antérieures, telles que des commentaires critiques sur leur apparence en photo, peuvent influencer négativement la perception qu'ont les individus d'eux-mêmes en image.
5. Image idéalisée : Les individus ont parfois une image idéalisée d'eux-mêmes, et lorsqu'ils se voient en photo, cette image ne correspond pas toujours à leurs attentes, ce qui peut entraîner une déception ou un mécontentement.
En résumé, les personnes n'aiment pas se voir en photo pour diverses raisons liées à leur perception de soi, aux normes sociales, à leur confort personnel, à leurs expériences passées et à leurs attentes idéalisées. Donc les remarques existeront toujours. Les entendre est nécessaire, mais il faut les relativiser.
Sommes nous décus de notre "tête"?
Nous regrettons sincèrement d'apprendre que certains professeurs ou élèves n'ont pas été satisfaits de leur image, que ce soit pour le groupe ou le portrait. Si vous avez les références des photos concernées, je serais reconnaissant de pouvoir les examiner afin d'analyser mon travail.
La satisfaction de nos clients est notre priorité absolue, et nous sommes déçus d'apprendre que nous n'avons pas répondu à vos attentes cette fois-ci. Il est de la plus haute importance pour nous que chaque élève ou professeur ait une expérience positive lors de la séance photo scolaire et lors de la livraison de leurs clichés.
Nous nous engageons à continuer à sélectionner et à préparer les photos avec le plus grand soin, en accordant une attention particulière aux retouches complexes si nécessaire.
Il est important de souligner que la préparation d'une photo de groupe peut prendre entre 5 et 20 minutes par classe, surtout lorsqu'il s'agit de retouches complexes. De même, nous prendrons des mesures supplémentaires pour comparer les différentes photos des professeurs afin de sélectionner la meilleure vue possible. Sur ce point s’il y a eu des dysfonctionnements, ils seront corrigés. Ma préparatrice peut elle aussi avoir des défaillances mais nous faisons tout notre possible pour être les plus professionnel possible.
Je vous laisse lire cet article
https://www.photographe-scolaire.info/nos-valeurs
Nous nous engageons à continuer à travailler dur pour fournir un service de qualité et garantir la satisfaction de nos clients à chaque étape du processus. Votre retour d'expérience est précieux pour nous, et nous utiliserons vos commentaires pour améliorer notre service à l'avenir.
problème lors du paiement en ligne
Nous sommes sincèrement désolés d'apprendre que certains parents peuvent rencontrer des problèmes lors du processus de paiement en ligne. Nous comprenons combien cela peut être frustrant, et nous tenons à vous assurer que nous travaillons activement pour éviter de telles situations à l'avenir.
Il est important de noter que, en tant que prestataire de services de photographie, nous n'avons malheureusement aucun contrôle direct sur les systèmes de paiement en ligne. Toutefois, nous avons mis en place un lien « Nous contacter » pour permettre à nos clients de signaler rapidement toute difficulté rencontrée lors du processus de paiement.
Nous nous engageons à traiter ces problèmes avec la plus grande diligence et à les résoudre dans un délai de 48 heures en collaboration avec la société hébergeant le système de paiement en ligne.
Sans avoir connaissance de tous les détails de la situation des clients ayant rencontré des problématiques, il est difficile pour nous de commenter spécifiquement sur ce qui a pu causer cette difficulté. Toutefois, je tiens à souligner que malgré ces incidents isolés, notre système de commande en ligne s'est avéré généralement très efficace. Le taux d’embarras est inférieur à 1%.
Nous avons constaté que seul un petit nombre de clients ont rencontré des difficultés, ce qui reste relativement peu. Néanmoins, chaque problème est pris très au sérieux, et nous transmettons immédiatement les signalements à la société Lumys pour résolution dans les plus brefs délais.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre patience. Nous continuerons à travailler étroitement avec nos prestataires de services pour améliorer l'expérience de nos clients et éviter de futures complications.
Comment gérer les parents qui n’arrivent pas à valider leur achat par carte bancaire
les réseaux sociaux
Facebook et les avis
Un déchainement gratuit et la polémique sans fondement réel et précis.
Les plateformes de médias sociaux comme Facebook peuvent certainement être le théâtre de débats enflammés et de controverses sans fin. Les discussions peuvent parfois dégénérer en débats polarisés et sans fondement concret.
Le Tarif de vente
« client « la photo est trop chère.
Le tarif de vente est défini par l’Établissement et non par le photographe. Il est suggéré que l'établissement ne prenne pas plus de 30% de commission sur les ventes. Cependant, il est également noté que la marge de certains établissements soit supérieure, ce qui est considéré comme élevé.
Pour maintenir une relation équitable et bénéfique entre le photographe et l'établissement, il peut être judicieux de revoir la politique de tarification et de commission afin de s'assurer que les deux parties tirent un avantage juste de la vente des photographies et que les parents bénéficient d'un juste rapport prix / produit.
Une marge supérieure à 30% pour l'établissement peut être vue comme excessive aux yeux des parents au rapport du produit livré, exacerbant encore plus les avis.
voir article sur gain photographe Combien gagne votre photographe?
la négociation commerciale expliquée
Vous vous souvenez sans doute des crises qui opposent les agriculteurs à la grande distribution. De manière similaire, dans le domaine de la photographie scolaire, la pression exercée sur les prix et les services est souvent très favorable aux établissements scolaires.
Cette situation engendre un effet pervers, surtout étant donné que nous opérons dans un milieu scolaire et dans des secteurs relevant de l'État. Il devrait y avoir une meilleure répartition de la valeur, favorisant ainsi les producteurs (les photographes) pour qu'ils puissent développer de nouveaux produits et améliorer leur qualité. Mais la recherche du profit sous couvert du foyer, dont je ne remets pas en cause leur utilité amène des dérives importantes.
Un autre effet de cette pression sur les prix et les services est l'ubérisation progressive du métier de photographe scolaire. En effet, le marché est de plus en plus dominé par de grandes sociétés qui embauchent chaque année de nouveaux photographes ou exploitent ceux locaux en les rémunérant au minimum. Elles profitent de la précarité du statut de photographe pour les utiliser à leur avantage. Ces sociétés concentrent toute la valeur ajoutée sur les aspects commerciaux, ce qui signifie que les établissements scolaires, et par extension les parents, ne bénéficient que de services standardisés alors qu'ils pourraient avoir accès à une plus grande diversité de services.
Maintenant, vous pourriez objecter que les photographes individuels n'ont pas les moyens de produire ce que proposent ces grandes sociétés. C'est en partie vrai, et les raisons évoquées précédemment expliquent cela. D'une part, les investissements nécessaires sont colossaux pour produire soi-même les produits proposés. D'autre part, le manque de rentabilité sur ces produits crée un cercle vicieux où les photographes se retrouvent piégés par leur incapacité à rivaliser avec les grandes sociétés sur le plan financier.
Pour rappel voici les éléments je l’espère éveillerons vos sensibilités.
En France la relation entre les photographes et les établissements scolaires sont souvent tendues en raison de plusieurs problèmes
1 -Prix de vente : Les photographes se plaignent souvent de ne pas recevoir des prix justes pour leurs produits de la part des distributeurs (les écoles). Ces derniers cherchent à obtenir les prix les plus bas possibles pour maximiser leurs marges bénéficiaires, ce qui peut mettre une pression financière sur les photographes.
2- Concurrence industrielle : Les photographes locaux sont confrontés à la concurrence des faiseurs d’image scolaire industriels. Voir aparté plus avant. Avec des produits à bas prix, ce qui peut rendre difficile la compétitivité. Achat en volume, réduction de temps de production grâce à l’industrialisation, précarité des salariés, salaires peu élevés, uberisation des photographes, gamme de produits plus étendue, charges réduites sur les investissements et consommables car plus de volume.
3- Conditions contractuelles : Les contrats entre les photographes et les écoles peuvent parfois être déséquilibrés en faveur des établissements, avec des demandes de services inclus gratuits : photo de pré-rentrée, photo des professeurs, gratuité des fratries, importation et nommage dans les bases de données, carte de fse, trombinoscopes géants, montage géant, pochettes personnalisées…laissant peu de marge de manœuvre aux photographes pour négocier des conditions plus favorables.
4- Pratiques commerciales déloyales : Si vous ne me donnez pas cela je prends l’autre : c’est compréhensible, c’est le commerce, mais vous utiliser votre position dominante de distributeur des photos comme un outils de pression. Et dans l’année vous modifiez les termes de l'accord; telles que le non-respect des délais de paiement ou des changements unilatéraux dans les termes des contrats, ce qui nuit aux photographes.
5- Pression intrinsèque des parents envers le photographe : attente de qualité, de personnalisation, d’achat, de comparaison et de prix.
Attente intrinsèque
Voir tout ce qui est avant et...
La pression intrinsèque des parents envers le photographe scolaire peut se manifester de différentes manières :
1. Attentes de qualité : Les parents peuvent avoir des attentes élevées en ce qui concerne la qualité des photos scolaires de leurs enfants. Ils peuvent vouloir des photos qui capturent parfaitement l'apparence de leur enfant, avec un bon éclairage et une composition attrayante.
2. Attentes de personnalisation : Certains parents peuvent désirer des photos scolaires qui reflètent la personnalité ou les intérêts uniques de leur enfant. Ils peuvent souhaiter des options de personnalisation telles que des arrière-plans spécifiques, des accessoires ou des poses créatives.
3. Pression pour acheter : Les parents peuvent ressentir une pression pour acheter les photos scolaires, surtout s'ils estiment qu'ils doivent les partager avec des membres de la famille ou les afficher à la maison.
4. Comparaison avec les autres enfants : Les parents peuvent comparer les photos scolaires de leur enfant avec celles des autres enfants, ce qui peut augmenter la pression pour obtenir des photos équivalentes ou meilleures.
5. Attentes en matière de prix : Les parents peuvent avoir des attentes concernant le prix des photos scolaires, s'attendant à ce qu'elles soient abordables tout en offrant une bonne qualité. Ils peuvent être mécontents si les prix semblent excessifs par rapport à ce qu'ils considèrent comme raisonnable.
6. Pression des parents : les parents ont généralement une attitude agressive envers l’école qui pour les contenter reporte la faute sur le photographe alors qu’il serai mieux de faire lire les articles précédents afin de comprendre les limites existantes.
Cette pression peut placer les photographes scolaires dans une situation délicate, car ils doivent répondre aux attentes des parents tout en respectant les contraintes de temps et de budget souvent associées à la photographie scolaire. Les photographes ne peuvent essayer de communiquer clairement leurs options et leurs politiques aux parents, car il n’existe aucune transparence sur la politique de prix de l’école, toute la faute étant transférée vers le photographe.
Les pratiques sociétales du prix
Il est fréquent de constater que les écoles adoptent une approche agressive en ce qui concerne les marges et les prix des services qu'elles proposent. Cette stratégie peut découler de plusieurs facteurs complexes.
Cependant cette stratégie de guerre des prix peut avoir des conséquences négatives, en particulier pour les fournisseurs de services comme les photographes scolaires et, en fin de compte, pour la qualité des services et l'expérience des élèves et des familles. La pression pour réduire les coûts peut conduire à des compromis sur la qualité et le service, et peut également contribuer à l'érosion de la valeur perçue de ses services.
Il est donc crucial de reconnaître les implications de ces comportements et d'explorer des approches alternatives. Les discussions ouvertes sur les coûts et les avantages mutuels, ainsi que la promotion de la valeur des services de qualité, peuvent contribuer à instaurer des relations commerciales plus équitables et bénéfiques pour toutes les parties impliquées.
Notamment :
1. Contraintes budgétaires : Les écoles peuvent être confrontées à des budgets limités et chercher à maximiser leurs revenus en appliquant des marges supplémentaires aux services qu'elles proposent, y compris la photographie scolaire.
2. Pression pour maintenir les coûts bas : la pression pour maintenir les coûts bas est constante. Les écoles veulent offrir des services accessibles aux familles tout en restant financièrement viables. Cette pression peut les inciter à rechercher des fournisseurs offrant des prix compétitifs, parfois au détriment de la qualité, et marger confortablement.
3. Stratégie de concurrence : dans un contexte de concurrence accrue entre les photographes scolaires, la guerre des prix peut devenir un moyen d’obtenir des avantages. En réduisant les prix des services comme la photographie scolaire, les écoles espèrent augmenter les revenus et ainsi maximiser leur profit au détriment de l’aspect sociétale.
4. Objectifs de collecte de fonds : Certaines écoles utilisent la vente de produits et de services, y compris les photos scolaires, comme une source de collecte de fonds pour financer des programmes éducatifs et des activités extrascolaires.
Cependant cette stratégie de guerre des prix peut avoir des conséquences négatives, en particulier pour les fournisseurs de services comme les photographes scolaires et, en fin de compte, pour la qualité des services et l'expérience des élèves et des familles. La pression pour réduire les coûts peut conduire à des compromis sur la qualité et le service, et peut également contribuer à l'érosion de la valeur perçue des services.
Il est donc crucial de reconnaître les implications de ces comportements et d'explorer des approches alternatives. Les discussions ouvertes sur les coûts et les avantages mutuels, ainsi que la promotion de la valeur des services de qualité, peuvent contribuer à instaurer des relations commerciales plus équitables et bénéfiques pour toutes les parties impliquées.
Cette histoire de marge école
La relation entre le photographe et l'école, ainsi que la question des marges, nécessitent une réflexion approfondie. Il semble que le problème soit abordé de manière inversée lorsqu'il est question de marges. En tant que professionnels, nous établissons des prix en fonction d'une analyse de rentabilité. Notre objectif premier est de maintenir des tarifs reflétant le coût de notre travail tout en assurant notre rentabilité. Si l'école applique des marges supplémentaires ou fixe des prix non viables pour nous, cela devient un problème moral et financier.
Le cœur du problème réside dans le rapport entre le prix facturé aux parents et le service fourni. Le photographe ressent une injustice lorsque l'école semble bénéficier davantage, alors que seul le photographe fournit un travail et supporte des charges. Ce sentiment est exacerbé par des négociations commerciales abusives et des menaces de la part des écoles, telles que la pression exercée en déclarant qu'ils pourraient choisir un autre prestataire l'année suivante. Cette pression est souvent alimentée par quelques parents mécontents, sans remettre en question leur propre responsabilité. C'est le prestataire qui est mis en cause à tort.
L'école qui devrais justement être exempt de cette pensée au final ne fait que l’accentuer sous couvert de profit.
Pourtant, en approfondissant cette réflexion, nous pourrions voir que notre société capitaliste favorise souvent les plus compétitifs et efficaces sur le plan commercial. Cela pourrait amener à penser que même dans le système éducatif, cette logique de compétition et de profit est exacerbée.
Si nous étendons ce raisonnement, il est tentant de faire un parallèle avec le darwinisme, où la sélection naturelle favorise les individus les mieux adaptés. Cependant, une interprétation simpliste de ce concept a conduit à des idées telles que la suprématie sociale, la domination de certaines races ou classes, ou même l'élimination des plus faibles. La civilisation, quant à elle, est censée promouvoir la protection des faibles grâce à l'émergence de valeurs telles que la compassion, le droit et la morale.
Mais les comportements humains eux font la promotion des plus aptes dans les relations commerciales.
Il est crucial d'établir des relations commerciales équitables, où les deux parties trouvent un bénéfice mutuel. Cela implique des prix justes pour les deux parties et une communication claire sur les coûts et les avantages. De plus, il serait opportun que l'école communique de manière transparente sa politique d'achat vis-à-vis du photographe, non seulement aux parents d'élèves mais également à l'ensemble des parents, afin de prévenir toute agressivité injustifiée.